jeudi, juillet 30, 2009

Tunis Air et la libéralisation du ciel

Lorsque la libéralisation du ciel européen a eu lieu entraînant dans son sillage une grande pression sur les compagnies nationales, deux réactions
antagonistes ont eu lieu (en dehors de l'Europe): soit de tirer profit de cette ouverture et élaborer des stratégies gagnantes (à l'instar d'Air Maroc par ex.), soit de recourir au protectionisme en fermant le marché en espérant avoir plus de visibilité pour éventuellement agir par la suite.

Or plus le temps coule, moins la marge de manoeuvre de Tunis Air sera aisée car les parts de marché face aux concurrents devient de plus en plus petite et la pression de plus en plus forte.
Face à ce mauvais départ, il est temps pour Tunis Air de réagir pour établir des stratégies gagnantes:

- D'abord et avant tout fidéliser les 1,5 millions de tunisiens vivant en Europe car ils constituraient une clientèle fidèle:
en lançant des offres promotionnelles personnalisées (aids, ramadans etc...) ,
en améliorant les services (les tunisiens aimant bien rentrer avec des frigos en avion) on pourrait imaginer des tickets pour des kilos
en lançant des abonnements, des réductions pour familles nombreuses, en couplant ticket d'avion avec une location de voiture,
en offrant la possibilité de changer les devises dans l'avion,
en ne plus offrant La Presse, mais des journaux un peu plus haut de gamme,
en améliorant la restauration à bord (plats typiquement tunisiens, végétariens, ...),
en offrant des cabines d'attente spéciales avec wifi/radios à l'aéroport par ex...

- Ensuite créer une compagnie low-cost qui serait complémentaire de Tunis Air et concurrencerait les low-costs sur leur segment
de marché:
ainsi des marchés proches tels que l'Algérie, Maroc, Italie, Libye ou pour les courts séjours (long week-end...) favoriseraient les voyageurs tunisiens d'abord (Personnellement j'aimerai bien rentrer pour un week end à Tunis s'il y a des tickets pas chers), puis les visiteurs européens ensuite qui par curiosité n'hésiteraient pas à faire le voyage.
Il y aussi le marché evenementiel: un festival techno ou jazz ou rock ou raggae de 4 jours attirerait de nombreux jeunes (que s'ils sont fidélisés et correctement traités reviendraient un jour) et stimulerait l'économie locale (même pour 4 jours ;-)

Il est clair que sans différentiation et surtout sans action, Tunis Air est en train de perdre des parts de marché qu'elle aura beaucoup plus de mal à récupérer par la suite. Pour que les décideurs se rendent compte des possibilités et des offres concurrentielles, il faudrait aussi qu'ils voyagent sur d'autres compagnies et visitent les aéroports tels que celui de Singapour par exemple (où un ticket de transit permet une visite gratuite de la ville, une salle de sport est aménagée dans l'aéroport, un cinéma etc...)

Faire aimer voyager sur Tunis Air est tout à fait possible: il faut s'atteler à offrir les services qui feront la différence. Air France met en valeur sa gastronomie, Tunis Air pourrait offrir du jasmin à ses voyageurs et offrir des brochures sur les produits phares (cuir, huile d'olive, gastronomie, culture!).

Notre tourisme devra suivre évidemment et sûrement monter en gamme et en qualité mais l'attentisme et l'absence d'une stratégie claire ne permettront sûrement pas à Tunis Air de relever les défis de la concurrence.

A bon entendeur!

Libellés : ,

lundi, juillet 27, 2009

Elections tunisiennes: où va passer mon vote ?

Enveloppes transparentes, multiplicité des bureaux de vote (=impossibilité de contrôle), médias donnant voix à un seul parti, interdictions des journaux de l'opposition, posters géants du big boss partout, peinture mauve en rupture de stock: tel est et sera le lot des pauvres elections tunisiennes qui vont conférer à notre chère nation le statut de risée du monde pour l'année 2009.

Mais dans une république hindanière (de hindi) qu'avions nous de mieux à espérer ?
En fait la machine est en route depuis bien longtemps et personne ne sait vraiment plus pourquoi à quoi elle sert: montrer son allégence est devenu un réflexe pavlovien et non plus un embellissement marketing d'une réalité qu'on voudrait vendre à l'étranger, espérant en retour quelque soutien politique ou financier.

Tous à l'étranger connaissent très bien la réalité de la politique tunisienne, alors à quoi sert tout ce tamtam ? A quoi vont servir toutes ces heures de travail perdues, toutes ces ressources gaspillées ?

Il semble qu'il y ai deux raisons: une clique d'opportunistes espère un avantage présent ou à venir, mais aussi peut être s'auto-convaincre d'un soutien populaire massif alors que la réalité est beaucoup moins reluisante.

Le problème est que tout ce "soutien" se construit sur du sable mouvant et personne ne pense vraiment à l'après président actuel, or ce seront bien nos enfants qui vont hériter de ce désastre politique. Il faut bien admettre qu'avec la croissance économique et le progrès social, on aurait pu espérer une évolution politique en douceur: pas vraiment de passage à la démocratie du jour au lendemain, mais plutôt un apprentissage de la culture du dialogue, un peu de tolérance par-ci, la possibilité d'existence et d'expression d'opinions diverses afin d'enrichir la vie politique du pays.
Malheureusement, les idées ne se discutant pas raisonnablement et ouvertement (dans les médias, journaux etc...), le champs ne serait plus propice qu'à la dissidence violente et immature.

Cet echec est imputable à nous tous évidemment: en laissant se développer cette culture sociale de l'opportunisme et du clientélisme au lieu de favoriser une culture du dialogue - même au sein de la cellule familiale -, respecter les opinions diverses et le "compter sur soit" au lieu de mendier des faveurs des gens de pouvoir.

Il s'agit d'un projet de société: voulons-nous vivre ensemble en tant que tunisiens dans le respect et la justice pour tous ou bien désirons-nous encore et toujours stagner dans la violence des opinions et des actions (interdictions/grèves/repressions) ?

Si la négation de notre droit à avoir un système politique correct, à pouvoir exprimer nos idées ouvertement, à choisir nos représentants librement incite beaucoup de tunisiens à espérer des jours meilleurs dans le futur et donc à avaler leur dignité, beaucoup aussi en ont marre d'être pris pour des cons et désirent rester dignes au présent.

Mais que pouvons-nous faire ?
Une réaction à l'iranienne me parait peu plausible: sauf si je me trompe, nous n'avons pas la même conscience ni la maturité politiques nécessaires afin de contester ouvertement dans les rues la prochaine mascarade.
Par contre une meilleure façon moins risquée de montrer notre désaccord serait de faire une grève générale le jour des élections ou le jour de la procalamation des résultats!

Imaginez une coupure d'electricité, de téléphone, d'eau, un embouteillage monstre ou un coup de klaxon général à midi pétante pour simplement dire:
"on en a marre de vivre sous la dictature!" ce serait cool non ???

Entre-temps, et face au vide sidéral laissé par l'opposition (sont-ils en vacances?) et en l'abscence de journalistes sérieux (existent-ils?), j'espère que la blogosphère tunisienne sera plus active face à des enjeux qui nous concernent tous.

Libellés :

vendredi, juillet 24, 2009

Comment l'Etat tunisien peut faire des économies

(inspiré par The Economist de cette semaine)
La consommation intérieure tunisienne en produits pétroliers ne cesse de croître accompagnant la croissance et le développement naturels de l'économie. Cette évolution coincide avec une évolution des prix des produits pétroliers qui, malheureusement, s'il elle n'est pas correctement gérée risque d'handicaper cette croissance.

Actuellement nous vivons une période de stabilisation passagère des prix après la phase de flambée de la période 2007-2008. Si cette première flambée des prix a été quelque peu inattendue, la répercussion des prix à la pompe a bien été nécessaire pour soulager une caisse de compensation qui sinon s'écroulerait sous le prix insoutenable des importations de produits pétroliers.

Or cette marge de maneuvre de l'Etat a clairement ses limites: en augmentant trop les prix à la pompe, le risque est de pénaliser l'activité économique (qui se base entre autre sur le transport). Par ailleurs, une future ré-augmentation des prix est même attendue.
Une alternative intéressante pour notre économie et qui reste a mon avis sous exploitée, est l'utilisation du gaz gpl au niveau des moyens de transport. L'Etat a bien compris l'utilité d'utiliser le gaz à la place du fioul pour ses centrales electriques vu les économies substantielles réalisées par cette
source d'énergie.

Il serait clairement plus intéressant pour les consommateurs, les transporteurs et l'Etat sûrement d'utiliser le gpl à la place du pétrole/diesel dans le transport: en plus des économies financières substantielles (l'équivalent d'un baril de pétrole coute 20$), le gpl est nettement moins poluant et les techniques en mécanique ont évolué éliminant tout risque d'explosion.

Une première approche serait de commencer par convertir les bus de transport urbain au gpl (les prix de conversion varient entre 1000 à 2000€) et les taxis
par des incitations fiscales par exemple (remboursement d'une partie des taxes de douane si passage au gpl, fabrication locale de voitures/bus au gpl etc...).Une liste de mécaniciens agréés pourrait être diffusée par un site web pour assurer un travail professionnel et éviter les risques de "bricolage"

D'après les analystes, les prix du pétrole vont repartir à la hausse dans un avenir proche, peut-être dès la fin de la crise (vers 2010-2011), nous ne pouvons pas dans notre contexte nous permettre de ne pas être pro-actifs même si la marge de manoeuvre n'est pas énorme sur le court terme.
Quant au problème d'acheminement, des concessions portuaires pourraient être envisagées (à l'instar de l'aéroport d'Enfidha) et qui seraient gérées directement
par les exportateurs de gpl (Qatargas fait cela en Ecosse par ex.).

D'autres pistes existent sur le moyen-long terme: tel que l'amelioration du transport urbain, le développement du transport electrique et des sources alternatives, l'utilisation d'architectures thermiquement adaptées etc...

Il serait peut être utile sinon urgent d'établir un plan stratégique national avec la collaboration des universités et des centres de recherche pour se préparer aux défis energétiques présents et à venir; mais parallèlement aussi exploiter ce secteur (celui des economies des energies, de l'écologie) pour encourager à la création d'entreprises captant les investissements d'un domaine en plein essor.

Libellés :

lundi, juillet 20, 2009

La justice tunisienne entre dans l'histoire

Comdamner une personne pour avoir forwardé un email en l'accusant de diffamation et de trouble à l'ordre public telle est la dernière "performance" de notre justice tunisienne.

Dans un paysage médiatico-culturel dévasté par la censure, l'auto-censure et le niveau ras-les-paquerettes de nos journalistes et les chaines de divertissement actuels, les autorités font semblant de s'"étonner" que la rumeur se propage à la vitesse de la lumière.

Dans n'importe quel pays civilisé, un porte-parole du ministère de l'intérieur aurait tenu une conférence de presse pour apporter un démentit et répondre aux questions des journalistes et des parents inquiets quant à la véracité de la rumeur du rapt d'enfants : cela aurait couté 1 ou 2h de réunion; mais notre pays dans son éternel sous-développement préfère mobiliser des juges, des avocats, un procureur, des informaticiens et des gardiens de prison pour une histoire qui n'en est pas une.

Non seulement cela coûte extrêment cher mais cela attire l'attention sur notre éternel sens du pragmatisme et de la bonne gestion de nos deniers publics (c'est de l'ironie :-).
Après on s'étonne du gaspillage des maigres ressources pour un pays pauvre comme la Tunisie. Tous ces gens là n'ont pas autre chose de mieux à foutre de plus bénéfique pour le pays ??

En réalité il s'agissait de punir une militante (passive) des droits de l'homme, même si personnellement je n'avais jamais entendu parler de cette dame. Mais le plus pathétique, c'est que cela prouve que notre justice est instumentalisée, et manipulable à volonté, la preuve: aucune comdamnation pour diffamation contre le "journaliste" d'Assabah, contre ceux qui sont derrière "Belmakchouf", contre Mouldi M'Barek pour ses mensonges quotidiens dans La Presse.

Et lorsque un honorable juge ose lever la tête comme M. Yahiaoui, on le fout dehors en deux temps trois mouvements.
Après avoir détruit le métier de journaliste, après avoir détruit le pouvoir législatif, que reste-t-il concrètement à ce pays pour l'appeler encore "république" ?

Non seulement les bailleurs de fonds étrangers savent très bien ce qui se passe au pays du jasmin, mais plus ces histoires se multiplient, moins les fonds d'aides vont s'assécher (car les contributeurs européens demandent des contre-parties aux aides données à la Tunisie) et plus la contestation sociale risque de s'accentuer (comme à G.a.f.s.a).

Le Pouvoir se tire ainsi une balle dans le pied en détruisant ses propres institutions. De toute les façons il n'a pas trop le choix: ou bien il fait profil bas et reçoit ces aides, ou bien il accentue sa répression et risque une diminution des aides et comme conséquence la transformation du miracle économique en mirage économique.

Il est dans son propre intérêt de maintenir des institutions saines et de tolérer les critiques (aussi bien des journalistes que des militants en général):
devancer les attentes de la société et avoir la paix sociale créera un soutien réel et non pas un soutien passif, clientéliste et opportuniste comme c'est le cas
actuellement.

Libellés :

jeudi, juillet 16, 2009

Interview exclusive d'Assabah !

Nous sommes heureux et fiers d'accueilir en Tunisie un chanteur pop de stature mondiale qui revient
pour la deuxième fois au pays du jasmin.
Oui chers lecteurs, nous accueillons Michael Jackson en personne pour son prochain concert en Tunisie qu'il
donnera le 7 novembre au stade de Rades.
En exclusivité il a bien voulu nous livrer ses impressions:

-Assabah: Bonjour Michael et bienvenue en Tunisie!

-Michael: Bonjour, merci pour votre accueil

-Assabah: Alors dites nous, vous revenez après une longue abscence de la Tunisie, notre pays ne vous-a-t'il pas trop manqué ?

-Michael: Tout d'abord et avant de commencer l'interview, je voudrais remercier votre Président qui sans
lequel, et ce, depuis le 7 novembre 1987 et sans sa clairvoyante et son soutient, ma carrière n'aurait probablement
jamais pu décoller. Oui je suis heureux de revenir a ce pays qui m'a tant donné (oooouuuuuuhhhh!)

-Assabah: En accueillant des artistes de votre stature, la Tunisie montre qu'elle a atteint un statut de développement
sans précédent...

-Michael: sans aucun doute!

-Assabah: vous allez interpréter votre tout dernier album mais est-il vrai que cette tournée sera votre tournée d'adieu à
l'instar d'Aznavour?

-Michael: a vrai dire, je voudrais rester sur ce bon souvenir que m'offre la Tunisie et les tunisiens (tout comme Aznavour)
et je vous annonce qu'après cela il ne me sera plus possible de chanter ailleurs. D'ailleurs je ferais don de tout les bénéfices
du concert à Farhet Chebeb Tounes (l'organisateur) qui m'a promis de les verser au 2626; sinon je le ferais moi même.

-Assabah: merci Michael, merci de tout coeur pour cette interview exclusive à notre journal!

-Michael: merci et au 7 novembre! oooouuuuuuhhhh!

Libellés :

lundi, juillet 13, 2009

Les tunisiens n'exploitent pas les technologies

Tout le monde parle de facebook, twitter, internet rapide et nouvelles technologies
mais combien de start-up sont réellement créées annuellement qui tirent profit de cela ?
Combien d'emplois sont-ils faits pour absorber les diplomés des TIC ?

J'ai l'impression (j'espère que c'est faux) que ce phénomène reste marginal, dans le sens ou l'on entend
beaucoup de bruits pour peu de résultats. C'est comme si que l'Etat n'ayant pas confiance en des projets
locaux encourage plus les opérateurs de centre d'appel montés par des investisseurs étrangers au détriment
de possibles startup créées par des locaux car il ne voit pas trop l'intérêt (pas d'argent frais dans l'immédiat)


Or là est l'erreur, car si des startups sont créées et les jeunes sont encouragés dans cette voie de
l'innovation les investisseurs vont venir comme des mouches. Non seulement des entreprises high-tech
capables d'aller sur le marché mondial seraient là pour exporter de l'innovation, mais aussi les emplois
possibles auraient plus de valeurs que ceux créés par les opérateurs téléphoniques (qui entre nous se ramassent
les insultes de pleins de clients européens mécontents).


Le problème est que nous avons ancrés en nous la mentalité du stand-by! Tout le monde attend de
consulter son supérieur hiérarchique (pas toujours disponible, ni suffisement intelligent) pour saisir
l'importance de se "bouger le cul". Si l'on compare des pays similaires en terme d'infrastructure (ADSL,
gsm etc..) les sociétés de services sont quasiment inéxistentes en Tunisie!
On est en 2009 est l'on doit encore aller faire la queue à la banque pour faire ses virements, payer ses
factures ou autre (combien d'heures de travail perdues!)
Dans certains pays, il y a des banques qui n'existent que on-line, on peut payer par gsm son parking ou son
ticket de cinéma et s'acquiter de ses taxes à partir de son salon.

Ce qui est encore plus impératif, c'est que notre pays avec ses ressources limitées, doit faire au mieux
et non pas se contenter d'être un consommateur passif, mais exploiter toutes les opportunités technologiques pour
l'emploi et pour des devises.
Les investisseurs viendront tout naturellement et de façon plus stable (au lieu de faire du dumping social
avec les centres téléphoniques qui ne sont ni bénéfiques au niveau salarial, ni au niveau du transfert technologique
qui est nul) pour investir dans des idées qui marchent!

Si l'on se réjouit de la création en catimini de 20 radios sur le web, combien d'emplois auraient été créés si ces 20 radios
avaient pu transmettre dans la vraie ville ?? Combien de vocations (techniciens, deejays, présentateurs, publicitaires, comédiens)
a-t-on empêché parcequ'on ne veut pas les autoriser à émettre normalement.

La préoccupation sécuritaire de laisser tout le monde "s'exprimer" par voie de radio est légitime,
mais un organisme de régulation devrait s'en occuper sans empêcher les talents d'éclore (= halte aux interdictions
pures et simples; Il faut réfléchir avant!).


Il est temps d'encourager les jeunes à crééer localement d'abord (start-ups, radios, télés, multimédia, jeux) ceci
intéressera les investisseurs qui pourront investir de façon bénéfique; et pourquoi pas aller vers les marchés mondiaux.

Comment l'état pourrait faire cela ? Simplement en impliquant les opérateurs de telecom (TT, Tunisiana), les banques,
en tant que demandeurs de services et d'investisseurs, les écoles de technologies, les différents ministères (pour les
autorisations et paperasseries administratives) et en mettant en place une stratégie (un site web, un guichet unique) etc...

On sous estime énormément les capacités de nos jeunes, il serait temps de regarder de ce côté là et de laisser éclore leur
créativité!

Ps: Quelques idées de services (=start-ups) que j'ai en tête mais que je rêverais de réaliser :-)

* Gestion de compte bancaire on-line
* Paiement par gsm
* DVD-thèque on-line (VOD)
* réservation de train / avion / divertissement on-line (ticketing)
* Services exploitant le gps (trafic, places de parking libres, localisation des bus, métro)
* Boites vocales pour gsm (!)
* développement des photos numériques
* moteur de recherche arabe (utilisant les spécificités de la langue)
etc...

il y a boire et à manger encore!

Libellés :