vendredi, mai 14, 2010

Un oeuf pour Ammar

Rien n'y fait: malgré l'indignation, les proxys, les protestations, la hchouma devant les touristes Ammar continue aveuglément son bout de chemin contre vents et marées et à nous emmerder (ou certains d'entre nous).
Dans tout ce malheur j'aurais quand même une proposition qui ne fera de mal à personne, au contraire elle pourait même contribuer à promouvoir l'emploi
(nettoyage + gardiennage)
tout en nous donnant la possibilité de nous exprimer pacifiquement: je propose de jeter un oeuf sur l'Ati.
Au bout de 3000 oeufs auront-ils compris ?

lundi, mai 03, 2010

La censure nuit à l'image de notre pays - Lettre ouverte a Mr Le Président de la République

Monsieur le Président de la République,

Par la présente, nous avons l'honneur d'attirer votre attention sur un sujet qui préoccupe un grand nombre de tunisiens.

Depuis son indépendance l'État tunisien a toujours été porteur de progrès par ses politiques en faveur de l'éducation et la formation, par l'incitation ou encore par l'exemplarité. Le domaine de l'Internet n'a pas dérogé à la règle et depuis 1996, l'État tunisien, sous votre Présidence, a développé une politique volontariste de diffusion de l'outil Internet. La création d'une administration de d'Internet et la mise en place de mesures nécessaires ont porté leurs fruits.

En effet, les internautes tunisiens ont été des pionniers dans l'utilisation de cet outil dans différents domaines. Aujourd'hui, ils sont des centaines de milliers à en faire un usage quotidien. Or, les tunisiens sont confrontés de plus en plus à des mesures restrictives, manifestement illégales, de la part des administrations responsables du réseau national. Ces mesures privent les tunisiens d'un espace indispensable à leur épanouissement social, culturel, professionnel, paralysant ainsi l'évolution de notre pays.

Alors que l'année 2010 a été, à votre initiative, déclarée année internationale de la jeunesse, par l'Assemblée Générale des Nations Unies, une partie de la jeunesse tunisienne est aujourd'hui frustrée de ne pas pouvoir accéder à leurs sites Internet favoris. Certains internautes tunisiens qui ont fait le choix de participer au débat public, ont vu leurs espaces personnels d'expression censurés en Tunisie.

Après la multiplication inquiétante de ces décisions arbitraires, et au-delà du tort considérable qu'elle inflige à l'image de notre pays et à sa marche vers le progrès, nous souhaiterions que vous réagissiez face à cette situation; de sorte à ce qu'il n'y ait plus de sites bloqués d'une manière illégale ne reposant sur aucune décision de justice et en totale contradiction avec l'article 8 de la Constitution de notre pays et l'article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.

Monsieur le Président de la République, vous avez déjà par le passé décidé la réouverture du site communautaire Facebook après son blocage. Nous vous appelons aujourd'hui à intervenir pour rendre accessible à nouveau les sites illégalement censurés.

Nous vous appelons également à exiger des responsables de l'administration d'Internet de cesser ces pratiques illégales qui paraissent aux yeux des tunisiens, aussi aléatoires qu'incompréhensibles.

Nous vous prions d'agréer, Monsieur le Président de la République, l'assurance de notre parfaite considération.