mercredi, août 03, 2011

Le DAB pour créer de l'emploi High-Tech en Tunisie



La 3G commence à se propager en Tunisie et c'est une bonne chose: les possibilités offertes par cette technologie localement sont très intéressantes aussi bien pour les services que pour les créations d'entreprises high-tech tunisiennes et donc d'emploi direct ou indirect. Les applications vont du paiement électronique en e-dinar, aux plateformes de streaming radio-télévisées (chaînes, programmes à la demande, enregistrements personnalisés), aux rechargements gsm, à l'e-banking, à l'e-administration, aux horraires des trains/bus, à la publicité etc... Les possibilités sont énormes si on y réfléchit et que les autorités impulsent la législation adaptée et que les universités y contribuent (avec leurs projets de fin d'étude/start-ups - pépinières d'entreprises) aussi.


Parallèlement à cela, une relativement nouvelle technologie est en phase d'être largement diffusée en Europe et dans les pays avancés: la radiodiffusion numérique. Cette technologie permet d'exploiter les canaux TV analogiques afin de diffuser 5 à 6 radios par canal. Elle est adaptée à la réception mobile et permet d'obtenir une haute qualité (qualité CD). L'exploitation en Tunisie de cette méthode aura plusieurs avantages: permettre à un grand nombre de radiodiffuseurs d'avoir leur place (vu la demande), en mettant en place une norme technique tunisienne des rentrées d'argent peuvent êtres générées par la vente/location de licences, des entreprises d'electronique tunisiennes peuvent appraître en vendeant des émetteurs/récepteurs répondant à ces normes. Ces entreprises pourraient s'attaquer à des marchés naissants proches: Maroc, Algérie, Libye et Egypte pour ces mêmes produits et même aider ces pays à mettre en place le système de licences/paiements.


Au niveau applicatif: il y a la radio (entre autre) à la demande, où lorsque l'utilisateur se connecte il a accès à ses programmes/musiques stockés : il ne raterait aucun de ses matchs de foot ou prêche préférés.


Pour impulser cette dynamique technologique, il est indispensable de créer des fonds financiers à risque où les banques/universités/institutions publiques seraient les parrains de telles initiatives ainsi que la législation adaptée qui va avec (droits de diffusion, piratage, concurrence). Il est impératif et il est temps que l'Etat taxe les investissements immobiliers car actuellement tout le monde investit exclusivement dans la pierre ne contribuant pas à créer de l'emploi où un tissu entreprenarial tunisien!


L'avantage de la Tunisie est qu'au niveau applicatif l'on pourrait créer des plateformes multilingues pour des clients africains ou arabes en français/anglais/arabe auxquelles les européens n'y ont pas encore réfléchit nous permettant de lancer des initiatives locales et de pouvoir facilement les adapter à notre environnement proche.



DAB = Digital Audio Broadcasting



Plateforme Tivo (diffusion TV, stream) : http://www.tivo.com/


Ps: les plateformes publicitaires ont tout à y gagner, envoi de spots de pub vidéo à des écrans LCD disséminés (aéroports, gares boutiques...) via la 3G sans devoir intervenir physiquement, publicités géolocalisées et mieux ciblées.






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lundi, août 01, 2011

Gafsa, les phosphates et le futur

La Tunisie est parmi les 6 premiers exportateurs de phosphates dans le monde, et pourtant à Gafsa il n'y a pas un trottoir construit correctement! Comment voulez-vous que les conditions de vie de ces régions s'améliorent en y attirant des investisseurs, si l'infrastructure basique: routes, troittoirs, arbres, propreté .. sont déjà absents ? Où vont les millions de dinars gagnés pas la société minière des phosphates ?
Malgré les emplois créés, l'exploitation des ressources de phosphates provoque des ravages environnementaux jusqu'à présent négligés: pollution de l'air à Gabès, Sfax, de l'eau (nappes phréatiques vidées de Gafsa, pollution de la mer dans tout le golfe de Gabès et Sfax). Il est clair qu'il n'y a pas eu de stratégies pour juguler ou anticiper ces graves phénomènes. Ces côtes étaient parmi les plus prolifiques en termes de ressources marines (crevettes, poissons), et parmi les plus belles plages de Tunisie, notament Gabès.
N'importe quel parti politique devra se pencher sur ces questions:
- Comment exploiter au mieux ces ressources: en fournissant le maximum d'emplois, ceci à mon avis en créant toute une chaîne de transformation des phosphates pour aboutir à une industrie de transformation (plus rentable) exportant des produits finis et non plus uniquement des produits bruts.
- Comment le faire d'une façon écologiquement neutre, et même en restaurant la ce qui a été détruit.
A mon avis ceci devra nécessairement passer par la création d'un institut de recherche qui devra se pencher sur ces deux questions fondamentales: industrialisation et écologie. Ces deux concepts ne sont pas forcément contradictoires, les dernières recherches tendent à trouver des solutions de plus en plus propres, envisgeons dans ce cas de collaboration universitaires dans ce sens.
Dans un cadre économique plus large, il est urgent de lancer une politique de Grands Travaux si l'on veut faire baisser le chômage: en commençant par le basique aménagement du territoire (routes, trottoirs, verdure), transports (grands axes routiers, ferrovières, frontières) et surtout encourager le transport public pour faire diminuer la facture du pétrole.
Par ailleurs, et comme pour les phosphates, une politique d'export de produits finis et non bruts (huile d'olive, agro-alimentaire) devra enfin être mise en place afin d'avoir un maximum de rentabilité.
La restauration de la faune et de la flore du golfe de Gabès à titre d'exemple est un atout pour y implémenter la pisciculture, le tourisme et y améliorer la condition de vie de ses habitants accablés (comme ceux de Sfax) par les cancers et les maladies respiratoires dus aux phosphogypses et autres polluants.
Par ailleurs, nos phosphates contiendraient des minerais d'uranium (à confirmer), pourquoi ne pas mettre en place l'exploitation de cette précieuse ressource et revendre cela à Areva (ou aux centrales nucléaires) qui se fait une fortune sur le dos de ses fournisseurs ??
Partis politiques: à vos programmes !

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mardi, juillet 19, 2011

Casser le monopôle de l'ATI et encourager les petits FAI



L'ATI a le monopôle injustifié de la fourniture d'internet pour les organismes publics, les écoles, universités etc.. Pourquoi cet organisme, créé au début pour contrôler et censurer internet aurait-il ce privilège ?




Si les collectivités locales, mairies, bibliothèques pouvaient avoir un accès chez le petit FAI du coin à un moindre prix ne serait-il pas plus judicieux d'un point de vue économique ?
Si des jeunes veulent créer des FAI par liaison satellite à un meilleur rapport qualité/prix pour l'école du coin, ne serait-il pas meilleur de les encourager ? S'ils doivent payer en devise leur liaison, ce sera à eux à se les procurer (soit en louant des serveurs, de la puissance de calcul ou en fournissant d'autres services à l'export - hosting, outsourcing software, location de films etc...)

Ils concurrenceraient à ce moment là l'ATI, Tunisie Telecom: deux mastodontes qui n'ont aucune raison d'avoir des monopôles étatiques car cela nuit la compétition, à la créativité et donc à la création d'emploi et à l'économie en général.
A mon sens l'ATI, organisme public, devrait se focaliser sur les normes, les contrôles (qualité de service des FAI, ordres de justice appliqués, abus) et sur les projets du futur: fibre optique, internet via electricité, gestion de la concurrence, TV via ADSL, radio numérique etc...
L'ATI avec TT devraient être la pépinière de startups et de société d'IT à qui ils pourraient demander des services en tant que clients, ou investisseur même.
Tunisie Telecom pourrait se consacrer à ce moment là aux investissements lourds, à conquerir d'autres marchés, à lancer de nouveaux produits pour se démarquer de Tunisiana par ex.

Avec cette démarche, l'Etat ferait des économies en mettant en concurrence des fournisseurs de service, créerait de l'emploi en encourageant la création d'entreprises et jouerait son rôle "normal" d'arbitre sans favoriser telle ou telle entreprise.
Ainsi, l'Etat pousserait Tunisie Telecom à innover, à investir dans de nouveaux créneaux, et par ricochet, Tunisiana ferait de même (à condition qu'ils se battent à armes égales).
L'Etat pourrait mettre des normes 'spécifiques' pour inciter toutes les entreprises à se fournir sur le marché local (incitations fiscales sur les softs / électronique faits par des sociétés tunisiennes, normes d'encryption/compression tunisiennes etc..) Ceci mérite à mon avis toute une réflexion stratégique à laquelle les partis politiques peuvent y contribuer dans leur programme... moyennant aussi un changement de mentalité.

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jeudi, juillet 14, 2011

Libérez les initiatives !



Si les jeunes chômeurs aujourd'hui, diplômés ou pas, pensent que ce sera l'Etat tunisien qui leur fournira du boulot pour les sortir du chômage, alors ils se trompent énormément.



Pour résorber les 700 000 chômeurs, et quelquesoit le ou les partis au pouvoir, la diminution du chômage ne pourra se faire qu'au travers les PME-PMI (petites et moyennes entreprises) et à un changement radical des mentalités.


Le secteur public n'a pas la capacité d'absorber autant de fonctionnaires, étant déjà saturé, et si l'on veut éviter l'exemple de l'Egypte: une armée de fonctionnaires tous mal payés, entraînant double-emplois et corruption dans l'administration, il est impératif de regarder du côté de l'initiative privée.



Seul le tissu privé de petites et moyennes entreprises, boostées par des investissements privés (nationaux ou étrangers), via des banques de développement ou des investisseurs financiers pourra fournir du travail.

Pour cela, la politique locale, régionale et nationale devra éliminer tous les obstacles, administratifs entre autres, et encourager toutes les initiatives, en s'interfaçant avec les acteurs, afin de faire réussir toutes initiatives aussi modestes soient-elles !



Un petit exemple d'initiative tout bête: au niveau municipal, des authorisations de concession de plages peuvent être louées à des jeunes suivant un cahier de charges bien précis.

Par exemple le groupe de jeunes chômeurs pourrait gèrer une parcelle de plage en s'occupant de

la propreté de la plage, du parking, de fournir des services (toilettes, nourriture, boissons, crème solaire, journaux, cartes gsm, parasols), fassent des animations (pour enfants, sports de plage).

On pourrait imaginer des concessions plus 'familiales' et d'autres plus pour les 20-30 ans.


Le but est d'apprendre à ces jeunes à 'créer' et 'gérer' leur propre entreprise: ils devront gérer les tarifs, être attractifs par rapport à des concurrents, trouver des sponsors, payer des taxes, faire de la pub.

La municipalité pourra contrôler si le cahier des charges est respecté (hygiène, qualité de la nourriture). Non seulement cela fournira du travail, mais fera en sorte que les jeunes se prennent en main et à encourager les initiatives!

Et ce qui est valable pour la plage le reste pour de belles oasis (telles que Gabès, Nefta, Douz): pourquoi pas des visites guidées, des pique-nique, des piscines en plein oasis.



Le e-commerce.

En Europe (et aux Etats-Unis), beaucoup de jeunes créent leur entreprise de coursier de livraison. Ainsi, on peut acheter sur internet et s'adresser à ces petites entreprises pour acheminer les achats. Ceci est valable pour n'importe quel type d'achat: habits, gadgets, meubles, ...

Même au niveau des supermarchés cela reste intéressant car c'est une façon d'augmenter les ventes. En faisant des accord avec ses petites entreprises, le client est satisfait car il n'a pas besoin de se déplacer, il peut commander de son bureau, le supermarché sera satisfait car cela réduit l'encombrement et permet de vendre, et aussi à l'entreprise de courses.

Et ce qui est valable pour les courses en supermarché, reste valable pour le repas du midi: l'employé à Charguia pourra commander sur internet le sandwich qu'il veut sans devoir à sortir en plein cagnard (cela est aussi positif pour les entreprises). L'investissement de départ pour ces entreprises n'est pas énorme (une cuisine, une estafette, un site web).



Beaucoup d'idées restent encore à développer et d'initiatives à encourager: tel devrait être notre but commun (indépendemment des partis politiques) si réellement l'on veut fournir du travail.


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mardi, juillet 12, 2011

Le TGV chinois: une opportunité pour la Tunisie!



Les chinois viennent de concevoir et construire, en l'espace de trois ans, un TGV reliant Beijing à Tianjin, le plus rapide en service au monde. Le programme chinois vise à contruire 1900 km de lignes d'ici 3 ans et 9400 autres km d'ici 2020.



Dans la perspective de construction de notre infrastructure de base (transports, telecoms) dans les prochaines années et afin d'attirer des IDE et de se développer comme il se doit, la technologie chinoise pourrait être d'un grand attrait tant aussi bien du rapport qualité/prix qu'au niveau perspectives d'emplois pour nos techniciens, à nos PME d'entretient et d'installation.


Cela intéresserait sûrement les chinois qui pourraient utiliser la Tunisie comme vitrine afin de vendre leur TGV à la Libye voisine, l'Algérie et pourquoi pas à l'Egypte ou à des pays européens à moindre coût que le TGV français (récemment acheté par le maroc).



D'une pierre deux coups, l'on pourrait envisager un contact avec les chinois et établir un partenariat / une collaboration afin de transférer des technologies et fournir de l'emploi. Pourquoi ne pas réexporter les rames après avoir arabisé les soft d'affichage (panneaux, écrans, alertes vocales etc..) ou adapté les rames aux spécificités locales...



A méditer !



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mardi, juillet 05, 2011

Tunisie cherche investisseurs ! (pas dans le tourisme)




C'est une excellente information que BCE fait la tournée des pays du golfe afin de glaner de potentiels investisseurs. Le pays en a plus que besoin surtout en ces moments difficiles où le tourisme, l'un des secteurs stratégiques de notre économie, est en panne.


Sans rentrer dans l'aspect qualitatif du tourisme tunisien, qui mériterait un post entier, j'aurais voulu partager quelques réfléxions sur les actions entreprises pour séduire les investisseurs.


La Tunisie est un pays ayant une jeunesse éduquée, nombreuse, dynamique. Certains secteurs tels que l'IT, les nouvelles technologies (bio-génétique, pharmaceutique), les industries (auto, transport, énergies renouvellables) trouveraient certainement en Tunisie la matière grise et la créativité nécessaires à leurs développement. La Tunisie est dans une position géographique et culturelle centrale: culture internationale, proximité géographique et culturelle avec les pays arabes et européens.

Avec tout ces atouts, il est primordial d'investir dans autre chose que dans le secteur touristique. De grands investisseurs tels que Microsoft, Google, Apple, Facebook avec des capitaux occidentaux ou du golfe ne demandent qu'à s'implanter afin d'arabiser (entre autre) leurs applications.


Il est important de commencer par établir des contacts (via les universités, les expatriés tunisiens), adapter l'administration tunisienne, éliminer tout les obstacles (douaniers, paperasseries) pour dynamiser ces secteurs et créer des emplois!

Par ailleurs, l'ATI au lieu de s'occuper à bloquer les sites porno (tâches que pourraient très bien faire les FAI), car ceci ralentit tout le trafic internet du pays, l'ATI pourrait devenir une entreprise semi-étatique qui livrerait clé en main tout les softs à l'administration/aux universités (on pourrait imaginer un OS bilingue, des applications bien spécifiques à partir d'open source).


Certains secteurs tels que la R&D en Europe coûtent extrêment cher (nouveaux vaccins, développement software pour certains secteurs: médecine, spatial etc..) la Tunisie à tout les atouts en main pour être un acteur clé dans ces domaines.


Il est temps aussi que nos nouveaux partis politiques proposent des idées, établissent des contacts et dégagent une vision stratégique pour l'investissement et donc l'emploi.


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lundi, mars 07, 2011

Comment améliorer les médias tunisiens ?

En lisant le journal La Presse hier, je n'ai pas décelé un changement de style si radical: deux pages supplémentaires de tribunes ouvertes ou chacun pouvait s'exprimer, beaucoup de dépêches de la TAP, toujours l'usage du P majuscule pour Président (je n'ai vu ça qu'en Tunisie), pas d'analyse de fond mais plutôt plus des critiques sans donner de solutions.

Je comprend parfaitement qu'il est difficile de changer de style de fond et de forme après 23 ans de dictature, mais quand je lis les articles sélectionnés dans le Courrier International, même si cela n'est pas la référence, je ne pense pas trouver de sitôt des articles de La Presse dans le Courrier.

Il manque des qualités analytiques, qui je ne sais pas si elles sont liées aux qualifications journalistiques mais je n'éprouve pas vraiment de plaisir à lire ce journal: c'est toujours mieux qu'avant car ce journal m'inspirait le dégoût avant le 14 janvier.

De même qu'à la TV Nationale, l'élimination des meilleurs éléments n'a laissé que des journalistes, présentateurs pas les meilleurs de la classe. Bref il faut stimuler tout cela pour le bénéfice de tous:
- D'abord changer de format, de style, chambouler la hierarchie, engager des éléments brillants (comme Samy Ghorbal par ex.)
- Introduire des médias étrangers de qualité: la radio BBC arabe, créer une Al Jazeera locale ou des programmes locaux, un monde diplomatique version arabe et tunisienne (qui a existé), arte TV version arabe
- Encourager les jeunes à protester en écrivant dans de nouveaux journaux qu'ils auront créé, de nouvelles stations radio, TV, des livres... tout ceci pour canaliser et organiser les revendications
- Encourager les libanais et français (les meilleurs en richesse culturelle arabe/français) à venir travailler en Tunisie en toute liberté.

Il nous faut tirer tout cela vers le haut, la qualité et ceci est la tâche du service public (et de conscience citoyenne). Ne vous attendez pas à ce que Hannibal ou Nessma fassent cela: ces médias sont là pour faire du fric et c'est tout à fait prévisible.

Des médias de qualité, équilibrés et qui améliorent nos journalistes par l'exemple est le meilleur garant d'une révolution (intellectuelle) réussie. Ceci impactera aussi bien les esprits tunisiens en les formant mais aussi nos voisins immédiats comme l'Algérie et la Libye.

Comme partout, c'est en fréquentant les meilleurs qu'on s'améliore!

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